ECHECS : STRATEGIE

 

Quand un camp est-il mieux que l’autre ?

 

1. Lorsque toutes choses étant égales par ailleurs l’un des camps a une majorité de pions sur l’aile opposée au roque car il a la possibilité d’obtenir à long terme un pion passé (Euwe « Jugement et Plan, p.28)

(Le pion passé sur l’aile-Dame est éloigné du Roi ennemi qui ne peut donc arrêter sa progression. Il est plus difficile de forcer la percée d’un pion passé sur l’aile-Roi, cela nécessite souvent l’avance de pions boucliers du Roi. Lorsque l’on pousse le pion passé, il faut se poser les questions suivantes : à ce moment précis, le pion trouvera-t-il dans son propre camp le soutien nécessaire pour vaincre toutes les mesures défensives directes ou indirectes de l’adversaire ?

Pour avancer un pion passé, il faut dominer la nouvelle case de placement et, si possible, la case devant la nouvelle case de placement.)

 

2. Lorsqu’il dispose d’une cible dans le camp ennemi (pion arriéré sur une colonne ouverte, par exemple.) (Euwe, idem, p. 49/p.56)

 

3. Pour évaluer une position, calculer l’indice d’activité, c’est-à-dire compter tous les coups possibles dont on dispose, même les coups faibles. Généralement, le camp qui a le plus fort indice d’activité a la meilleure position.

 

4. Lorsqu’il a une avance de développement (avantage passager) : si cet atout n’est pas transformé en avantage réel, il disparaît progressivement. Aux échecs aussi le temps n’attend pas.

 

5. Lorsqu’il contrôle un réseau de cases de même couleur et que le Roi adverse est légèrement exposé.

 

6. Lorsque toutes choses étant égales par ailleurs, l’aile-Roi de l’adversaire est vulnérable (avancée du pion g6 et absence de Fou défenseur en g7.)

 

7. Lorsque l’un des camps possède un pion isolé : le désavantage d’un pion isolé ne réside pas tant dans le danger où il est de se faire prendre que dans les soucis qu’il entraîne dans l’attention et la surveillance constantes qu’il nécessite. Les pièces nécessaires à sa défense devront égaler en nombre celles qui l’attaquent, mais alors que l’assaillant peut à tout instant virer de bord et se concentrer sur un autre objectif, l’assailli n’aura pas cette possibilité. Il dépend totalement de la ligne de jeu choisie par son adversaire.

Le plan pour l’assaillant a) menaces directes sur le pion isolé

  b) attaques indirectes du pion isolé par des menaces contre les pièces protectrices

 c) escarmouches secondaires hors du rayon du pion faible

Remarque : il est important d’immobiliser la cible que constitue le pion isolé en occupant la case de blocage devant lui (un oiseau posé est plus facile à viser qu’un oiseau en plein vol).

Les pions isolés sont plus faibles quand ils se trouvent sur une colonne ouverte et ne peuvent avancer. En outre, quand il y a plusieurs de ces pions, la faiblesse augmente en proportion de leur nombre.

 

8. Un camp est mieux lorsque la collaboration entre ses pièces légères et lourdes est mieux assurée.

 

9. Toutes choses étant égales par ailleurs, en milieu de partie, la supériorité revient à la Dame qui occupe le poste le plus important, ce qui donne un avantage positionnel.

 

10. Le jugement d’une position équilibrée à la sortie de l’ouverture est le suivant :

- Si les pièces de l’adversaire et les nôtres jouissent d’une mobilité comparable.

- Si chacun contrôle autant les cases du centre.

- Si l’adversaire n’a pas affaibli sa structure de pions devant son Roi de façon à permettre à nos propres pièces d’approcher.

ð Si à la fin de la phase du développement les positions sont égales, il faut essayer d’améliorer la mobilité des pièces et de stimuler leur collaboration autant qu’on le peut, dans le but de leur faire contrôler les cases des deux couleurs de préférence au centre de l’échiquier, d’où une concentration supérieure de forces sur l’une ou l’autre aile lorsque des chances d’attaque se présentent. Il faut aussi essayer de provoquer l’avancée d’un pion qui affaiblisse l’adversaire, de provoquer un échange de pions pour ouvrir une colonne en vue de l’invasion de la Tour sur la 7° ou sur la 8° rangée, de réaliser des menaces de nature positionnelle, de préparer une attaque massive contre le Roi.

ð  

 11. Aux échecs, a+a >2a, autrement dit, deux avantages valent plus que deux fois un avantage.

 

ECHECS : STRATEGIE

 

Quand un camp est-il mieux que l’autre ?

 

1. Lorsque toutes choses étant égales par ailleurs l’un des camps a une majorité de pions sur l’aile opposée au roque car il a la possibilité d’obtenir à long terme un pion passé (Euwe « Jugement et Plan, p.28)

(Le pion passé sur l’aile-Dame est éloigné du Roi ennemi qui ne peut donc arrêter sa progression. Il est plus difficile de forcer la percée d’un pion passé sur l’aile-Roi, cela nécessite souvent l’avance de pions boucliers du Roi. Lorsque l’on pousse le pion passé, il faut se poser les questions suivantes : à ce moment précis, le pion trouvera-t-il dans son propre camp le soutien nécessaire pour vaincre toutes les mesures défensives directes ou indirectes de l’adversaire ?

Pour avancer un pion passé, il faut dominer la nouvelle case de placement et, si possible, la case devant la nouvelle case de placement.)

 

2. Lorsqu’il dispose d’une cible dans le camp ennemi (pion arriéré sur une colonne ouverte, par exemple.) (Euwe, idem, p. 49/p.56)

 

3. Pour évaluer une position, calculer l’indice d’activité, c’est-à-dire compter tous les coups possibles dont on dispose, même les coups faibles. Généralement, le camp qui a le plus fort indice d’activité a la meilleure position.

 

4. Lorsqu’il a une avance de développement (avantage passager) : si cet atout n’est pas transformé en avantage réel, il disparaît progressivement. Aux échecs aussi le temps n’attend pas.

 

5. Lorsqu’il contrôle un réseau de cases de même couleur et que le Roi adverse est légèrement exposé.

 

6. Lorsque toutes choses étant égales par ailleurs, l’aile-Roi de l’adversaire est vulnérable (avancée du pion g6 et absence de Fou défenseur en g7.)

 

7. Lorsque l’un des camps possède un pion isolé : le désavantage d’un pion isolé ne réside pas tant dans le danger où il est de se faire prendre que dans les soucis qu’il entraîne dans l’attention et la surveillance constantes qu’il nécessite. Les pièces nécessaires à sa défense devront égaler en nombre celles qui l’attaquent, mais alors que l’assaillant peut à tout instant virer de bord et se concentrer sur un autre objectif, l’assailli n’aura pas cette possibilité. Il dépend totalement de la ligne de jeu choisie par son adversaire.

Le plan pour l’assaillant a) menaces directes sur le pion isolé

  b) attaques indirectes du pion isolé par des menaces contre les pièces protectrices

 c) escarmouches secondaires hors du rayon du pion faible

Remarque : il est important d’immobiliser la cible que constitue le pion isolé en occupant la case de blocage devant lui (un oiseau posé est plus facile à viser qu’un oiseau en plein vol).

Les pions isolés sont plus faibles quand ils se trouvent sur une colonne ouverte et ne peuvent avancer. En outre, quand il y a plusieurs de ces pions, la faiblesse augmente en proportion de leur nombre.

 

8. Un camp est mieux lorsque la collaboration entre ses pièces légères et lourdes est mieux assurée.

 

9. Toutes choses étant égales par ailleurs, en milieu de partie, la supériorité revient à la Dame qui occupe le poste le plus important, ce qui donne un avantage positionnel.

 

10. Le jugement d’une position équilibrée à la sortie de l’ouverture est le suivant :

- Si les pièces de l’adversaire et les nôtres jouissent d’une mobilité comparable.

- Si chacun contrôle autant les cases du centre.

- Si l’adversaire n’a pas affaibli sa structure de pions devant son Roi de façon à permettre à nos propres pièces d’approcher.

ð Si à la fin de la phase du développement les positions sont égales, il faut essayer d’améliorer la mobilité des pièces et de stimuler leur collaboration autant qu’on le peut, dans le but de leur faire contrôler les cases des deux couleurs de préférence au centre de l’échiquier, d’où une concentration supérieure de forces sur l’une ou l’autre aile lorsque des chances d’attaque se présentent. Il faut aussi essayer de provoquer l’avancée d’un pion qui affaiblisse l’adversaire, de provoquer un échange de pions pour ouvrir une colonne en vue de l’invasion de la Tour sur la 7° ou sur la 8° rangée, de réaliser des menaces de nature positionnelle, de préparer une attaque massive contre le Roi.

ð  

 11. Aux échecs, a+a >2a, autrement dit, deux avantages valent plus que deux fois un avantage.

 

ECHECS : STRATEGIE

 

Quand un camp est-il mieux que l’autre ?

 

1. Lorsque toutes choses étant égales par ailleurs l’un des camps a une majorité de pions sur l’aile opposée au roque car il a la possibilité d’obtenir à long terme un pion passé (Euwe « Jugement et Plan, p.28)

(Le pion passé sur l’aile-Dame est éloigné du Roi ennemi qui ne peut donc arrêter sa progression. Il est plus difficile de forcer la percée d’un pion passé sur l’aile-Roi, cela nécessite souvent l’avance de pions boucliers du Roi. Lorsque l’on pousse le pion passé, il faut se poser les questions suivantes : à ce moment précis, le pion trouvera-t-il dans son propre camp le soutien nécessaire pour vaincre toutes les mesures défensives directes ou indirectes de l’adversaire ?

Pour avancer un pion passé, il faut dominer la nouvelle case de placement et, si possible, la case devant la nouvelle case de placement.)

 

2. Lorsqu’il dispose d’une cible dans le camp ennemi (pion arriéré sur une colonne ouverte, par exemple.) (Euwe, idem, p. 49/p.56)

 

3. Pour évaluer une position, calculer l’indice d’activité, c’est-à-dire compter tous les coups possibles dont on dispose, même les coups faibles. Généralement, le camp qui a le plus fort indice d’activité a la meilleure position.

 

4. Lorsqu’il a une avance de développement (avantage passager) : si cet atout n’est pas transformé en avantage réel, il disparaît progressivement. Aux échecs aussi le temps n’attend pas.

 

5. Lorsqu’il contrôle un réseau de cases de même couleur et que le Roi adverse est légèrement exposé.

 

6. Lorsque toutes choses étant égales par ailleurs, l’aile-Roi de l’adversaire est vulnérable (avancée du pion g6 et absence de Fou défenseur en g7.)

 

7. Lorsque l’un des camps possède un pion isolé : le désavantage d’un pion isolé ne réside pas tant dans le danger où il est de se faire prendre que dans les soucis qu’il entraîne dans l’attention et la surveillance constantes qu’il nécessite. Les pièces nécessaires à sa défense devront égaler en nombre celles qui l’attaquent, mais alors que l’assaillant peut à tout instant virer de bord et se concentrer sur un autre objectif, l’assailli n’aura pas cette possibilité. Il dépend totalement de la ligne de jeu choisie par son adversaire.

Le plan pour l’assaillant a) menaces directes sur le pion isolé

  b) attaques indirectes du pion isolé par des menaces contre les pièces protectrices

 c) escarmouches secondaires hors du rayon du pion faible

Remarque : il est important d’immobiliser la cible que constitue le pion isolé en occupant la case de blocage devant lui (un oiseau posé est plus facile à viser qu’un oiseau en plein vol).

Les pions isolés sont plus faibles quand ils se trouvent sur une colonne ouverte et ne peuvent avancer. En outre, quand il y a plusieurs de ces pions, la faiblesse augmente en proportion de leur nombre.

 

8. Un camp est mieux lorsque la collaboration entre ses pièces légères et lourdes est mieux assurée.

 

9. Toutes choses étant égales par ailleurs, en milieu de partie, la supériorité revient à la Dame qui occupe le poste le plus important, ce qui donne un avantage positionnel.

 

10. Le jugement d’une position équilibrée à la sortie de l’ouverture est le suivant :

- Si les pièces de l’adversaire et les nôtres jouissent d’une mobilité comparable.

- Si chacun contrôle autant les cases du centre.

- Si l’adversaire n’a pas affaibli sa structure de pions devant son Roi de façon à permettre à nos propres pièces d’approcher.

ð Si à la fin de la phase du développement les positions sont égales, il faut essayer d’améliorer la mobilité des pièces et de stimuler leur collaboration autant qu’on le peut, dans le but de leur faire contrôler les cases des deux couleurs de préférence au centre de l’échiquier, d’où une concentration supérieure de forces sur l’une ou l’autre aile lorsque des chances d’attaque se présentent. Il faut aussi essayer de provoquer l’avancée d’un pion qui affaiblisse l’adversaire, de provoquer un échange de pions pour ouvrir une colonne en vue de l’invasion de la Tour sur la 7° ou sur la 8° rangée, de réaliser des menaces de nature positionnelle, de préparer une attaque massive contre le Roi.

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 11. Aux échecs, a+a >2a, autrement dit, deux avantages valent plus que deux fois un avantage.

 

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