TACTIQUE.



QUELQUES ERREURS TYPIQUES SUR L'ECHIQUIER.


  1. Ne clouez pas le Cavalier adverse par Fg5 ou Fg4 avant que votre adversaire n'ait roqué (Lasker).


  1. Ne placez pas une pièce sur une case d'où elle peut être chassée par l'adversaire au moyen d'un coup qui favorise son propre développement. Vous perdez alors un temps.

  2. N'échangez pas une de vos pièces déjà déployée contre une pièce de l'adversaire qui n'a pas bougé (perte de temps).

  3. Ne placez pas l'une de vos pièces sur le passage d'une de vos autres pièces ou d'un de vos pions ( obstruction).

  4. Il y a danger à répondre à une menace par une autre menace. (Cela suppose que l'on n'envisage que le fait que l'adversaire répondra à cette menace alors qu'il peut avoir à sa disposition un coup plus fort !) . La réponse à une menace par une menace identique est favorable au camp qui joue en premier.


  1. Ne déplacez pas le pion f tant que votre Roi est resté au centre. Ce mouvement de pion ouvre dangereusement la diagonale h5-g8 ou h4-g1 sans constituer un coup de développement.


  1. Ne laissez pas votre Roi au centre si l'adversaire a roqué et ouvert la colonne « e ».


  1. Dans la phase d'ouverture, il est trop risqué degrapiller du matériel en négligeant son développement, en particulier lorsque son propre Roi est resté au centre.


  1. Il faut, en principe, éviter des ouvertures de colonnes dans le secteur où l'adversaire a l'avantage. (Mais il peut y avoir des exceptions.)


  1. Accepter des simplifications lorsque l'on a soi-même des pions doublés est suicidaire.


  1. Il ne faut jamais laisser un pion adverse pénétrer jusqu'à la troisième ou sixième traverse des colonnes « a » ou « h », les colonnes du roque. Il faut l'arrêter auparavant en poussant son propre pion – Tour d'une ou deux cases.


  1. Ne pas ouvrir la position si le camp adverse est mieux développé.


  1. Ne pas sortir sa Dame trop tôt.


  1. Ne prenez pas avec un pion pour occuper un point faible adverse ; c'est avec les figures qu'il faut occuper les points faibles, les brèches chez l'adversaire, selon Tarrasch.


15. En fin de partie, le camp le plus faible ne doit pas rester sur la défensive. Il doit au contraire utiliser ses Tours à la contre-offensive car il a alors presque toujours, jusqu'au bout, des chances de nullité.


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