Réflexions des grands joueurs d'échecs sur le jeu.


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Additionner ces réflexions, les assimiler et essayer de les mettre en pratique sont sans doute les clefs pour votre réussite.


Alekhine : « Seul un homme cultivé peut atteindre le sommet aux échecs. Les connaissances élargissent l'horizon. »

« Philidor avait déjà compris le rôle du centre. Au début du XX° siècle, Nimzowitch et d'autres joueurs ont découvert que la lutte pour le centre peut-être menée sans l'occuper par des pions. C'est ce qui permit de pénétrer dans la compréhension de l'esprit stratégique moderne ... C'est le centre qui est l'âme des échecs. »

« J'ai formé mon caractère à l'aide des échecs. Les échecs apprennent, avant tout, à être objectif. Dans ce jeu, on peut devenir un vrai maître en se rendant compte de ses propres fautes, de ses propres défauts. »

« Pour lutter à ce jeu, il faut comprendre avant tout la nature de l'homme, la psychologie de l'adversaire. Autrefois, on luttait seulement contre les pièces d'échecs, tandis que nous luttons contre notre adversaire, sa volonté, ses nerfs, les traits particuliers de son caractère. »

« Pour moi les échecs ne sont pas un jeu, mais un art. »


Spielmann : (à propos des échecs) : « Ce n'est pas une passion mais une activité scientifique orientée vers un but unique. »


Kérès : « La véritable beauté aux échecs consiste en une lutte fondamentale entre deux tendances totalement différentes. C'est la multiplicité des styles et des personnalités qui confère aux échecs leur attrait magique. »

« Plus je vieillis, plus j'estime les pions. »


Reshevsky : « Dans cette position ... il me faut survivre. »


Bronstein : « Les échecs, c'est l'imagination.»


Smyslov : « Les échecs démontrent mieux que nul autre jeu que l'on peut toujours survivre et se battre et donc qu'il y a toujours un espoir »

« J'étais très fort mentalement et rien ne pouvait m 'atteindre. »

En ce qui concerne mon style, ma quête de l'harmonie, c'est une démarche qui est très proche de celle de l'Art, et plus encore de la musique. »

« J'ai appris les échecs à l'âge de six ans avec mon père qui était bien sûr un excellent joueur. »

« Je pense que la composition m'a aidé à développer mes capacités analytiques. »


Boutteville : « Je crois beaucoup à l'intuition, ce résultat de l'expérience, quelque part dans l'inconscient, je ne sais la définir. Mais si un joueur est uniquement cartésien, il ne dépassera pas un certain niveau. Beaucoup de gens sont barrés par le raisonnement trop logique. »



Spasky : « Je n'en veux jamais à mon adversaire de me battre, je ne suis fâché que contre moi-même. »

« Tout nouveau champion du monde apporte quelque chose d'original avec lui. »

(Conseil aux jeunes joueurs) : « Je leur recommande de beaucoup jouer par correspondance, parce que cela donne matière à analyser ; bien entendu aussi de pratiquer tous les jours avec un ami avec lequel on peut discuter. Prenez la carrière d'Alekhine et de Paul Kérès ; le jeu par correspondance leur a beaucoup apporté, dès leur enfance. C'est le BA-BA, la découverte de l'Amérique. »


Pia Kramling : « Pour progresser, il faut se mesurer aux plus forts ... Si on ne nous apprend pas à nous battre dès le départ, le sens de la compétition ne peut pas s'acquérir par soi-même. Chez les soeurs Polgar, on a toujours cultivé l'idée de lutte. Les résultats ne se sont pas fait attendre. »


Karpov : « Il est grand temps d'en finir avec le vieux débat sur la nécessité pour un joueur d'échecs d'avoir une bonne préparation physique. C'est indispensable. »


Kasparov : « L'une des choses que j'ai apprises aux échecs est que si nous ne parvenons pas à trouver une solution idéale qui n'existe d'ailleurs pas, il nous faut alors ajuster nos objectifs aux moyens qui sont à notre portée. » (1998)

« Les échecs sont comme la vie en miniature : c'est une lutte permanente. »

« J'aspire à l'initiative ; l'activité est la caractéristique de mon style. »

« Je n'ai qu'à gagner, je ne dois jamais avoir le moindre doute. »

« Les échecs sont un jeu de guerriers... Moi je fais la guerre depuis l'âge de six ans ... J'ai du sang sur les mains depuis plus de vingt ans. »

« Je considère une partie d'échecs comme une leçon que je donne à mon adversaire... Je crois qu'il faut être un génie pour devenir le meilleur dans un domaine quelconque. »


Leko : « J'essaie juste de travailler dur les échecs et de battre mes adversaires à chaque partie ... Mon objectif est de battre tout le monde et pas seulement Kasparov. »

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